Hitchcock et la psychanalyse
Voyeurisme, fétichisme, castration, schizophrénie, refoulement, transfert... Le cinéma d'Alfred Hitchcock est un véritable catalogue de cas psychanalytiques que n'aurait pas dédaigné le Docteur Freud !
De là à faire de la psychanalyse le sujet même de ses films, il n'y avait qu'un pas à franchir. Et puis, après tout, le meilleur patient du Docteur Hitchcock n'était-il pas le spectateur lui-même, dont il prenait un malin plaisir à triturer l'inconscient ?
- La maison du docteur Edwards (Spellbound, 1945) : une amnésie, un rêve, un crime... et c'est dans l'analyse que l'on trouvera la solution...
- Pas de printemps pour Marnie (Marnie, 1964) : Marnie est frigide, Marnie a la phobie du rouge, Marnie est une voleuse... Film incompris et méprisé à sa sortie, longtemps considéré comme un Hitchcock mineur, Marnie est une splendeur malade, le chant du cygne douloureux du grand Alfred...